La méditation c’est un truc qui m’est toujours paru comme super rébarbatif. Au même titre que le yoga. Pourquoi faire un sport si ce n’est pas pour se défouler un minimum ? Taper dans un ballon, nager jusqu’à s’époumoner, courir jusqu’à perdre haleine… moi, dans l’extrême ?
Pourtant, il y a quelques mois, je me suis rendue compte que le flot de mes pensées devenait handicapant au quotidien, qu’il fallait que je trouve une solution pour mettre mon cerveau en « off » de temps en temps sinon j’allais finir zinzin.
J’avais entendu parler d’une appli (il en existe certainement plusieurs) qui permettait de faire des séances de méditation guidées. On m’en avait dit du bien alors je me suis inscrite histoire d’essayer.
Au début, j’ai pas hyper accroché. Déjà, au quotidien, j’avais un mal de chien à me concentrer plus de dix minutes sur une même tâche donc rester « sans rien faire » pendant quinze minutes était pour mois un vrai gros défi. J’écoutais cette voix qui me disait de scanner mon corps, de respirer en conscience, de constater les tensions sans les juger. Au lieu d’être dans l’instant présent et de m’atteler à l’exercice à 100%, je faisais ma liste des courses dans ma tête ou bien je pensais au mail qu’il ne fallait pas que j’oublie d’écrire. Du coup, il fallait que la méditation dure le moins longtemps possible pour retourner illico presto à mes petites affaires une fois la « corvée » terminée.
J’ai donc essayé la méditation dans le but d’avoir un résultat palpable. J’étais dans l’attente que quelque chose se passe, que je constate que cette pratique avait un impact bien concret sur ma vie.
Aussi, je n’ai pas été régulière, je me posais deux fois par semaine, maximum, pour méditer – et encore, parfois j’interrompais la séance car finalement la voix m’insupportait. J’avais du mal à arrêter de juger ; juger la voix qui me parle, me juger, est-ce que je le fais bien, plus comme-ci, comme-ça, suis-je bien installée, bien droite ? Est-ce que je respire comme il faut ?
C’était une torture.
Finalement, depuis la maladie, j’ai eu envie de réessayer. Je m’y suis remise avec un peu plus de sérieux, avec l’idée que ça pourrait vraiment m’aider à traverser cette période difficile.
J’ai donc pris l’abonnement payant. Ça peut paraître con mais à partir du moment ou tu payes ton abo, t’as envie de le rentabiliser alors tu le fais sérieusement.
Je me suis donc mise à « méditer » régulièrement – ou du moins, j’essaie. J’utilise la méditation surtout le matin pour commencer ma journée du bon pied. Ça me permet de prendre un instant de pose avant de me lancer dans ma journée. J’essaie de faire régner un certain calme intérieur pour me sentir plus centrée, sereine.
Le soir parfois aussi, j’utilise le programme sophrologie pour m’aider à me relaxer avant de dormir.
Avec la maladie, j’ai parfois des douleurs, des insomnies… ce n’est pas évident à gérer psychologiquement. Se sentir bien dans son corps pendant un moment pareil est important. La méditation m’aide à ressentir les choses que mon corps et mon esprit traversent sans les juger, à garder mes distances par rapport à ça et à les laisser passer comme on regarderait des nuages.
Je pense que j’ai enfin compris les bénéfices sur le long terme d’une pratique quotidienne de la méditation. Il ne faut pas chercher de résultat immédiat car il n’y en a pas, c’est dans la pratique régulière que tout se joue, il faut aussi un certain investissement personnel et de la persévérance. Si on n’y croit pas, je pense qu’il est difficile que ça fonctionne.
Moi j’y crois, je le pratique et ça me fait du bien.
Je médite et j’ai l’impression de revivre.
Salut Alice,
J’ai commencé la méditation il y a un peu près deux ans maintenant et il n’y a que peu de temps que l’exerce au quotidien.
Il y a un livre qui m’a beaucoup aidé pour faire taire mes pensées quotidiennes et m’impliquer dans le présent: Le pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle. C’est devenu mon livre de chevet et je l’ouvre très souvent dans la semaine pour me reconnecter. Peut-être qu’il pourra t’aider car il explique vraiment comment fonctionne le mental au quotidien et pas seulement dans les moments de méditation.
Belle journée
Marie-Hélène
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Oui je l’ai déjà lu plusieurs fois, je l’aime beaucoup également. Bonne idée de le relire de temps en temps ou de le garder comme livre de chevet 🙂
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Alice, c’est magnifique ce que tu écris. Je connais un peu mais tu décris tellement bien les bénéfices.
Et ta photo : qu’est-ce que tu es belle!
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Merci beaucoup Françoise 🙂 Merci de me lire et je sais que tu penses à moi ❤
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